Comment lire L’Archéologie du savoir de Michel Foucault ?
Nancy, Maison des Sciences de l’Homme, salle Internationale,
8 février 2013
10h15-18h15.
Organisation
Thomas Bénatouïl, Baptiste Mélès.
et de Philosophie
Archives Henri Poincaré
Présentation
Foucault ayant souvent présenté l’ensemble de son travail comme une « boîte à outils », le seul texte purement méthodologique qu’il ait jamais écrit, L’Archéologie du savoir (1969), peut être supposé le plus directement utilitaire. C’est pourtant le plus négligé par la critique : Paul Veyne pardonne à son ami « ce livre maladroit et génial ». Foucault y définit une méthode qu’il reconnaît ne pas avoir suivie dans ses ouvrages antérieurs, et qu’il abandonnera résolument dans les suivants. La boîte à outils est-elle restée fermée parce qu’elle était trop bien rangée, ou parce qu’elle était vide ? Les intervenants de la journée d’études organisée le vendredi 8 février 2013 étudieront, en partant des racines de ce projet et de son articulation interne, quels sont les usages que l’on peut encore, ou non, en attendre.
Programme
- 10h15 : Baptiste Mélès (Archives Henri Poincaré, Université de Lorraine), « Des catégories faisons table rase ! Les formations discursives »
- 11h30 : Luca Paltrinieri (CIEPFC, Centre d’innovation et de recherche en pédagogie de Paris), « Le savoir comme objet. Quel modèle d’histoire pour l’archéologie ? »
- 12h45 : déjeuner
- 14h15 : Frédéric Fruteau de Laclos (Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne, Paris I), « Archéologie de L’Archéologie du savoir »
- 15h30 : Alain Petit (Philosophies et Rationalités, Clermont-Ferrand II), « L’archéologie contre l’égologie »
- 16h45 : pause
- 17h : David Rabouin (SPHERE, CNRS, Paris Diderot), « L’exception mathématique »
- 18h15 : clôture